Histoire et Généalogie

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Histoire et généalogie sont bien-entendu étroitement liées. Cette page est une petite revue de presse d'articles apportant quelques éclairages sur la question.

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Un cousin de l'âge des cavernes

Imaginez votre ancêtre, trônant, dénudé jusqu'à l'os, au muséum d'Histoire naturelle de Londres. Adrian Targett, 45 ans, professeur d'histoire, peine encore à s'y habituer.

C'est médusé qu'il a découvert qu'il était parent avec l'un des plus célèbres squelettes d'Angleterre : l'homme de Cheddar, vieux de 9000 ans, exhumé en 1903 dans une grotte à l'orée du village du même nom, dans le Somerset. Le plus étonnant est que l'enseignant vit à quelques centaines de mètres à peine de cette cavité calcaire où son ancêtre a trouvé la mort. Une mort violente, à l'âge d'environ 23 ans.

C'est une analyse d'ADN qui a révélé l'étroite parenté des deux hommes. Adrian Targett et l'homme de Cheddar partagent un ancêtre commun : une femme qui vivait il y a une petite dizaine de milliers d'années. "Et à ces milliers d'années de distance, leur ADN des mitochondries diffère à peine, d'une paire de bases sur 300", selon le généticien Bryan Sykes, de l'Institut de médecine moléculaire d'Oxford, qui a mené les analyses. C'est d'une molaire de l'homme de Cheddar que le chercheur a extrait de l'ADN des mitochondries, de loin le matériel génétique le plus abondant et le plus facile à récupérer. Il l'a ensuite comparé avec celui de 15 enfants et 5 adultes de Cheddar, membres de familles implantées depuis au moins cinq générations dans le village. Un échantillon aussi maigre a suffi pour trouver, via sa lignée maternelle, un descendant, sur place, à l'homme préhistorique !

Bryan Sykes n'est pas surpris. "La séquence que nous avons disséquée dans cette molaire doit être présente chez un à deux Britanniques sur dix", estime le chercheur, qui vient d'ailleurs de démontrer que nous descendons majoritairement des chasseurs-cueilleurs. Nous savions intuitivement qu'une part de ces hommes avait survécu. Mais ce qui les ramène vraiment à la vie, c'est de découvrir qu'ils ne sont pas distants "humainement". "Génétiquement, ce sont exactement les mêmes que nous", explique-t-il. Adrian Targett affiche la plus longue lignée humaine jamais retracée. Mais tout le monde ne peut pas ajouter un homme fossile à son arbre généalogique. Les restes préhistoriques sont maigres : une centaine d'individus à peine ont été retrouvés dans toute l'Europe. Et l'ADN ancien, très fragile, est beaucoup plus rare encore.

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Montaigne et ses ancêtres

« Quel contentement me serait-ce d'ouïr ainsi quelqu'un qui me récitât les moeurs, le visage, la contenance, les paroles communes et les fortunes de mes ancêtres ! Combien j'y serais attentif ! Vraiment cela partirait d'une mauvaise nature, d'avoir à mépris les portraits mêmes de nos amis et prédécesseurs, la forme de leurs vêtements et de leurs armes [...]
Si toutefois ma postérité est d'autre appétit, j'aurai bien de quoi me revancher : car ils ne sauraient faire moins de conte de moi que j'en ferai d'eux en ce temps là. »

Michel de Montaigne

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Endogamie ancestrale

... Le renforcement des alliances, qui aboutissait à l'endogamie, avait pour but de conserver ou d'augmenter le patrimoine. Une autre raison de ce phénomène était que nos ancêtres ne se fiaient qu'à ce qu'ils connaissaient bien, qui était éprouvé. Sur le plan géographique, leur horizon se bornait pour la plupart (mesnagers, grangers, travailleurs de terre) au bassin dans lequel ils vivaient et aux foires et marchés de leur secteur. Les négociants et artisans, quant à eux, élargissaient un peu plus le cercle pour se rendre aux grandes foires du royaume, dont Beaucaire était la plus célèbre. Il fallait dans ce cas, se munir de laisser-passer signé des autorités. Au milieu du XIXème siècle, il fallait un passeport pour aller de St Jean-le-Centenier à Beaucaire.

L'occasion de nouer des alliances se faisaient à l'occasion des fêtes familiales : baptêmes, communions, mariages. Comme Molière l'a bien montré dans son théâtre, certaines personnes (généalogistes de leur époque), étaient spécialistes de ce genre de négociations, car on ne pouvait nouer de liens, au plus près, qu'à partir de la cinquième génération, sinon il fallait obtenir une dispense de consanguinité, pas toujours accordée. Nos ancêtres vivarois étaient des gens prudents et mesurés en affaires. L'inconnu (dans le sens large) était appréhendé avec réserve.

... Tout cela renforçait l'endogamie de lieu. Il y avait d'autre part l'endogamie liée à la religion ou à l'intolérance (catholiques, protestants, juifs, se mariaient entre eux).

... Des groupes de races, occupant des lieux géographiques cultuels el homogènes se sont créés. Ces groupes se sont autogénérés pendant des siècles avec un faible apport extérieur. Cet apport deviendra de plus en plus important avec l'évolution de la société et des moyens de communication.

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Chasseurs d'ancêtres

On confond à tort les généalogistes familiaux avec les généalogistes successoraux. Les premiers se chargent de retrouver les ancêtres. Les seconds, bien moins connus ont pour mission de rechercher les héritiers à priori inconnus d'un défunt.

Un généalogiste successoral ne lance jamais spontanément une recherche. Il ne démarre ses enquêtes qu'à la demande expresse d'un notaire en charge d'une succession sans héritiers, ou lorsque ce dernier doute de leur identité.

La recherche pure s'apparente beaucoup à celle du détective. Afin de retrouver la piste des héritiers, le généalogiste successoral doit reconstituer l'arbre généalogique de la famille du défunt. Le but n'est pas de retrouver les ascendants en ligne directe (parents, grands-parents, arrière-grands-parents) mais plutôt de repérer les héritiers vivants allant jusqu'au 6ème degré, c'est-à-dire les cousins germains ou cousins issus de germains.

Les Archives généalogiques Andriveau créées en 1830 constituent l'étude la plus ancienne de France. Elles traitent chaque année 2 000 nouveaux dossiers, dont 20 % consistent à vérifier l'identité des héritiers. A leur actif quelques successions célèbres, comme celles d'Yvonne Printemps ou d'Arletty.

Leur véritable trésor de guerre réside sans conteste dans les 200 millions de fiches des plus grandes villes de France et des colonies accumulées depuis deux siècles. Dès 1850, les fondateurs décident de se constituer un outil de travail. Pendant plus de trente ans, ils vont parcourir la France entière et recopier avec soin les registres de naissance, de décès, ainsi que les listes électorales et les tables de dénombrement. Ce travail a été ensuite repris par les dirigeants successifs de l'étude jusqu'en 1945.

67 années d'état civil parisien retrouvées !

Aujourd'hui, les 15 000 registres stockés aux Archives généalogiques Andriveau constituent une mine d'informations enviée par nombre de confrères, car certains de ces documents sont uniques. C'est le cas, notamment, des volumes de copies de l'état-civil de Paris, dont l'original a été détruit dans l'incendie de l'Hôtel de Ville lors de la défaite de la Commune, en mai 1871.

Archives généalogiques Andriveau, 18 rue du Cherche-Midi, 75006 Paris.

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